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lundi 1 janvier 2001

Anthony Hernandez

Il est né en 1947 à Los Angeles.
Il observe les exclus du rêve américain, s’intéresse aux limites de la ville, à ses dessous. Son travail représente les lieux de vie des sans abri ; les déchets traduisant cette catégorie sociale. Cependant, nous n’apprenons rien sur les personnes qui vivent ainsi. Car son but n’est pas d’exposer son point de vue en dénonçant ou exposant cette réalité, mais c’est de produire une confrontation avec le spectateur.
Il crée donc, de par ses photographies, une « topographie de la précarité ». 
Le fait de photographier ces campements, permet alors de décrire la vie fragile qui peut exister aux frontières de la ville. Les hommes sont absents physiquement des photographies, mais il y a quand même des traces de vie. De plus, de par la symbolique de ses œuvres, Anthony Hernandez traduit la solitude, l’exclusion et l’oubli. 



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